jueves, 7 de mayo de 2009

Cafe et cacao de la grand anse

Blanchet et Wiener. La plus grande firme de Jérémie. Etablie en 1898, rue du Commerce ou Grand?Rue. Importation et exportations générales. Boîte postale, No 28; Cable GWiener; Code A,B,C , 4e et 5e édition, Lieber. Les deux associés sont les gérants de la maison et de jeunes hommes pleins d?énergie et d?intelligence. Ils ont surtout, la volonté de toujours réussir, ce qui est une assurance de la marche ascendante de toutes affaires entreprises par eux.

Ils ont vingt employés, deux agents et Cent vingt-Cinq ouvriers :portefaix, trieuses de café et autres. La maison se sert de machines Spéciales et toutes modernes pour la bonne préparation du café et du Cacao. Elle représente les Sociétés commerciales William Schall, W.R. Grâce et Claflin de New-York, et au Hâvre, Lathan & Co.

La plus puissante annexe est l?Usine pour la préparation du Cacao, établie à Dame-Marie, laquelle se complète de deux dépôts de l?Anse d?Hainault et des Abricots. Deux voiliers sont au service de la Maison. En général, grands achats de produits.

Monsieur Georges Wiener fils d?Eugène Wiener et Madame Ida Blanchet, est né le 12 décembre 1875. Il fit son éducation en Haïti et en Angleterre. Il s?est marié le 15 novembre 1904 à Mademoiselle Lamercie Villedrouin et en a eut huit enfants : Louise, Marie-Thérèse, Georges, Amélie, Frédéric, Pierre, Albert et Liliane. *

Monsieur Benjamin Blanchet, son associé et cousin germain, est né à Dame Marie, le 4 septembre 1875, de Théophile Blanchet et Philina Bourdet. Il fait son éducation en Haïti et à Liverpool. Marié le 16 août 1903 à Alice Lataillade; huit enfants : Jean, Emile,Karl, Hervé, Marie-Thérèse, Léa, Marthe, et Adrienne. Maison Privée : Rue du Fond-Augustin. Wiener habite rue de l?Arsenal. Ils sont tous deux propriétaires de nombreuses maisons en ville et habitations à la campagne.

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Café Saint-Honore. C?est en 1910 que Monsieur Edgard Brièrre dont le tempérament entreprenant et remarquable, a fondé ce café, le premier de Jérémie et qui a pris une extension telle que le propriétaire a pu aisément y ajouter un Hôtel-Restaurant.

Le voyageur esr très heureux de trouver Saint-Honoré pour y loger confortablement, car généralement, dans les villes de seconde ou troisième catégorie, il n?y a guère ni hotel ni restaurant, ce qui jusqu?ici est un malheureux obstacle au movement touristique.

On ne peut que féliciter Monsieur Brièrre et l?encourager. Monsieur Brierre est jeune, étant né le 10 Janvier 1884. De son père H.Henri Brierre et de Madame Marianne Julien. Il a fait son éducation dans sa ville natale, Jérémie où il a récemment épousé, en Août 1916, Mademoiselle Andrée Brice, fille de feu le Général Georges Brice, une des grandes figures militaires de l?Ile. Il a une fillette, Evie.

Le Café-Hôtel-Restaurant est située Rue de l?Arsenal; importe directement des Etats-Unis et d?Europe. Boite Postale :37, Cable : Brierre; Codes Lieber et A.B.C. 5th édition. Quatre employés, Deux ouvriers, Cinq Chanbres à coucher; Billard, bar, Piano, Salons, salles de divertissement, bains domestiques; Restaurant à la carte. Vins et Liqueurs de premier choix. Cuisine française, américaine et créole. Au résumé, le Café- Restaurant ?Hôtel Saint-Honoré est une des Maisons les plus recommandables d?Haïti.

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Lestage, Jérôme & Co. Depuis l?année 1915 Lestage, Jérôme & Co. sont établis à la Grand?Rue, Jérémie, comme des commerçants exportateurs. La maison est gérée par M. L.Volney Jérôme, (associé) et fait de grandes exportations aux Etats-Unis et en Europe, des denrées suivantes : café, cacao, coton, graines de ricin, miel, cire, peaux, etc. La maison possède des machines spéciales pour le traitement du café et du coton, et des presses à emballer, etc. Les consignataires de cette maison sont à New-York : William Schall & Co., and Lyon & Co. ; au Hâvre : Latham & Co. et Raoul Duval & Co.; à Amsterdam : Curacao Trading Co. L?adresse câblographique de cette maison est : Lestarome et les Codes A.B.C. 5e Edition et Lieber et Western Union. 4 commis y sont employés, plus de 60 man?uvres et trieuses.

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A.T. Lestage. La maison de Monsieur A. T. Lestage, Jérémie, située à la Grand Rue existe depuis 1895. La maison a deux grands magasins où on trouve toujours un bel assortiment de marchandises de tout classe et de provisions. La maison importe directement des Etats-Unis et d?Europe et son grand stock est constamment renouvelé. Le premier soin de la maison Lestage a toujours été de n?offrir en vente que des marchandises de premier choix et bien soignées. Aussi cette maison est considéré une des premières dans son genre; elle offre les meilleures conditions à ces clients. Monsieur Lestage compte une nombreuse clientèle tant en ville qu?aux environs de la ville de Jérémie. La maison emploie quatre commis et quatre ouvriers. Câbles : Lestage; Booîte postale : No.24. Codes câblographiques : Lieber?s, A.B.C . 5e Edition. Les maisons principales à l?étranger avec lesquelles la maison Lestage fait des affaires sont : A.Gluck & Co., L.Bonneville et Co., Paris; et Lyon & Co., William Schall & Co., Claffin & Co., New York. La maison Lestage est toujours prête à recevoir des propositions de maisons étrangères pour les représenter en Haïti. Les affaires de A.T. Lestage dans ces deux établissements se font en détail et en gros. Depuis que la maison existe, ses affaires ont augmenté de jour en jour et sont aujourd?hui d?une importance sans pareille.

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L.Volney Jérome. Etabli à Jérémie depuis 1898 comme négociant-importateur, Monsieur Jérôme a su augmenter ses affaires de jour en jour grâce à son activité et à son intelligence. Son magasin se trouve à la Grand Rue et on y trouve toujours un assortiment choisi de : tissus, provisions, ferrailles, etc. Cette maison importe toutes ses marchandises directement des Etats-Unis et d?Europe. Elle est en relations commerciales avec les maisons suivantes : à New York : Lyon & Co., H.E.Bötzow, New York Pacific Commercial Co., à Paris : A.Gluck & Co., L. Bonneville & Co. Monsieur Jérôme emploie trois commis et on y parle l?Anglais et le Français. L?adresse télégraphique est : Volney Jérôme. Codes : A.B.C. 5e Edition et Lieber. Boîte postale : 3.

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Syriaqué Clerié. Un ancien commercant et aujourd?hui Administrateur des Finances de Jérémie. Il est né le 23 mars 1878 à Jérémie où il a reçu son éducation. Il s?est marié le 9 Septembre 1907 à Mlle. Adéla Blanchet de Jérémie. Dès le début du règne du Président Dartiguenave Monsieur Clérié a été appelé aux importantes fonctions qu?il occupe aujourd?hui. Il s?est spécialement distingué en contribuant à augmenter le rendement douanier et fiscal de la ville de Jérémie. Particulièrement, on doit mentionner une statistique, publiée par lui, qui mit au clair toute importante administration confiée à son patriotisme. Cette ?uvre était très complète et a reçu de nombreux et remarquables commentaires.

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Roger Rouzier. Une des plus importantes maison de banque, d?importation et d?exportation est le magasin de Monsieur Roger Rouzier à Jérémie. Cette maison fut fondée en 1868 par Messieurs V. Gostalle & Co. et Monsieur Rouzier, en prit la succession en 1901 et l?a réformée complètement en 1919. La maison a toujours un grand stock de marchandises sèches, provisions Américaines etc. On y achète et vend des chèques et traites sur l?Étranger. La maison a aussi une succursale pour les achats de toutes espèces de denrées qui sont expédiées aux Etats-Unis et en Europe. On y parle Français, Anglais et Allemand. Câbles : Rouzier et les Codes A.B.C . 4e et 5e Edition et Lieber y sont en usage. Monsieur Rouzier est consignataire de bateaux et Consul de Belgique pour le Département du Sud d?Haïti. Monsieur Roger Rouzier descend d?une réelle famille de commerçants.

Elie Cazeau. Monsieur Elie Cazeau intéressant commerçant de la ville de Jérémie, est né le 26 juillet 1867 à Jérémie de père Tressant Cazeau et de mère Angella Picard. Il a fait ses études à Jérémie et aux Gonaïves. Le 19 mars 1896, il a épousé à Jérémie, Mademoiselle Rose Chassagne et a eu trois enfants : : deux filles et un garçon. Monsieur Cazeau est un ancien commerçant de Petit Goâve. Depuis 23 ans, il est Vice-Consul de la République Dominicaine; il est aussi Correspondant de la Chambre du Commerce de Port au Prince. Ses bureaux et résidence privée se trouvent à la Rue du Commerce. Ses heures de bureau sont de 7 h. à midi et de 2 à 5 p.m. Monsieur Cazeau parle le Français, Anglais et l?espagnol.

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Madame G. Drouin. Une belle construction en ciment armé entièrement à l?épreuve de l?incendie, est celle de Monsieur G. Drouin, Jérémie. Caissier à la Banque Nationale d?Haïti où il trvaille depuis 1901. Cette belle maison située sur la place d?armes contient au res-de-chaussée la maison de commerce de Madame G.Drouin. L?excellente position de cet établissement lui assure une bonne clientèle et depuis 1916, date de sa fondation, cette maison fait plus d?affaires de jour en jour. Spécialités : Marchandises fines, mercerie et provisions Américaines. La maison importe directement des Etats-Unis et d?Europe et s?occupe aussi des exportations de denrées Haïtienne. P.O. Box 26. Représentant de maisons. Toutes correspondance inviter aussi bien en Français qu?en Anglais

miércoles, 6 de mayo de 2009

Commune des Abricots - HAÏTI Gand Anse

Situation Géographique : Située à l’extrême pointe de la presqu’île du Sud, la commune des Abricots est bornée au Nord et au Nord-Ouest par la mer. A l’Est par la commune de Bonbon. Au Sud-Est par celle de Moron. Au Sud par celle de Chambellan et à l’Ouest par celle de Dame-Marie.

Superficie : 108 km2

Population : De 32000 âmes dans les années 80, elle est tombée à moins de 25000 habitants d’après les dernières données de l’Institut Haïtien de Statistiques et d’Informatique (IHSI). Le village à lui seul compte 1108 habitants.Deux autres bourgs Anse-du Clerc et La Seringue comptent respectivement 700 et 200 habitants.

Relief : Montagneux dans l’ensemble, surtout au Sud-Est, au Sud et à l’Ouest. Vers le nord, sinuent de petites vallées alluviales encaissées entre des plateaux d’une altitude moyenne de 200 à 300 mètres.

Hydrographie : Les cours d’eau abondent : la Rivière de l’Anse-du-Clrec, la Grande Rivière des Abricots gonflée des affluents Rivière Balisiers, Rivière Dangluse, Rivière Cap, et, servant de frontière avec Dame-Marie, la rivière La Seringue. Elles traversent et arrosent des vallées alluviales.

Climat : Méditerranéen sur les côtes, humide et frais dans les hauteurs. Pluviométrie relativement abondante comparée à la moyenne nationale : entre 1400 et 1600 mm . Deux saisons pluvieuses d’avril à mai et de juillet à Novembre avec en plus de façon cyclique une période sèche entre décembre et mars ou une période mouillée pour les mêmes mois. Le régime des vents est assez constant. Du 15 décembre au 15 mai c’et la saison du Nordée et de mai à décembre celle des alisés et des cyclones.

Habitat : De type ajoupa avec pans de murs clissés, toiture en chaume dans les sections communales et dans les quartiers pauvres du village et des bourgs. Pour les moins pauvres, le toit en chaume ou en vétiver est remplacé par une toiture en tôle et le clissage par de la maçonnerie légère. Depuis peu au village et même à la campagne les structures légères des maisons cèdent la place à d’autres en béton et parpaings de ciment.

Histoire : Nom hérité d’une légende colportée par les premiers chroniqueurs espagnols. Les Indiens auraient placé là leurs paradis où après la mort ils allaient croquer de délicieux abricots (mameys). En fait les berges de la rivière et le plateau de Lonmon la surplombant étaient couverts d’une forêt d’abricotiers et les premiers pirates français installés là dès la seconde moitié du XVIIème siècle nommèrent leur établissement du nom du fruit. Pendant un siècle, la commune dépendait de la paroisse de Dame-Marie jusqu’en 1789 où elle devint à son tour paroisse. Dès 1681 des Juifs marranes portugais y seraient arrivés fuyant les persécutions et les pogroms et y auraient fondé une synagogue. En 1736, le colon franco-suisse Schperback, propriétaire d’une sucrerie, y introduisit le cacao. Le village qui connaîtra une relative prospérité à la fin du 19ème siècle et dans la première moitié du 20ème siècle grâce à des investissements de la bourgeoisie de Jérémie (cacao, guildive, commerce etc) sera ruiné et complètement détruit par le cyclone Hazel en 1954. Il ne s’est pas remis de cette calamité.

Economie :
-A dominante agricole : Canne-à-sucre dans les plaines, héritage de la colonie mais culture de plus en plus abandonnée
Vivres alimentaires : bananes, et tubercules (igname, malanga, manioc), pois
Denrées d’exportation : café et cacao
Fruits : agrumes, corossols, grenadia et autres
Embryon d’industrie de transformation : De plus de dix au début du siècle, il ne reste qu’une guildive transformant en tafia le sirop de canne. Petit projet de la Fondation Paradis des Indiens pour fournir du travail et assurer des revenus aux femmes en production : torréfaction et pulvérisation de café et de cacao, séchage et pulvérisation d’igname, de malanga, de giraumont, séchage et préparation de fruits (mangues et autres). Exploitation d’un artisanat lié à la broderie, à la couture et à des objets de décoration
Pêche : Plus de 300 pêcheurs regroupés en une association qui n’arrive pas à être opérationnelle jusqu’ici. Malgré tout activité lucrative hors la période de Nordée grâce au D.C.P installé à 12km au large par le Programme de Développement Rural, programme financé par l’Union Européenne, et aux migrations constantes de « bancs » de poissons (carangue, dorade, bonite, sardine, coulourou, hareng) entre mai et décembre. Mais un double problème de conservation et de stockage limite la rentabilité de cette activité.
Elevage : Activité autrefois importante mais réduite à partir des années 80 suite à l’extermination des porcs pour cause de peste porcine et à des vols répétés de bétail.
Commerce : Il est, pour l’essentiel, assuré par des marchands ambulants qui colportent leurs marchandises à dos d’animaux jusque dans les coins les plus reculés. De très petites boutiques dans les villages vendent les produits de première nécessité achetés de Jérémie ou de Port-au-Prince ce qui en saison de Nordée rend aléatoire l’approvisionnement.
Emplois : L’agriculture et la pêche constituent les deux principales occupations de la population mais vu la précarité des conditions de leur exercice, elles s’apparentent à un chômage déguisé. Plus des trois quart de la population active doit être considéré comme sans emploi, n’ayant pas de revenus déterminés et continus. La production de charbon est un substitut qui’ de plus en plus, assure le primum vivere et une faible capitalisation pour le commerce.

Marchés Publics : Trois marchés publics desservent l’ensemble de la commune. Le lundi au village des Abricots, le mercredi à Lhermite et le vendredi à Kalem qui demeure le centre le plus important d’échanges entre les sections communales. Ces marchés sont dépourvus de structures adéquates ce qui ne permet pas une observance stricte des règles d’hygiène. A ce titre, les abattoirs sont inexistants.

Education : Plus de 60 écoles ont été recensées, privées et publiques confondues, scolarisant près de 9000 enfants. Mais les conditions d’enseignement demeurent précaires et la qualité s’en ressent. La majorité d’entre elles appartient au cycle primaire.La fondation Paradis des Indiens entretient une douzaine d’entre elles et assure aux eleves un repas chaud. Au niveau secondaire il n’existe qu’ un lycée et deux collèges au village des Abricots mais ne dépassant pas la neuvième année fondamentale.

Santé : Un dispensaire public avec possibilités limitées d’hospitalisation, maximum 4 personnes, fonctionne dans le village. Un embryon de laboratoire existe pour le dépistage de la malaria, des parasitoses intestinales. Un centre de santé à l’Anse-du-Clerc tenu par l’église catholique dessert cette localité avec un petit laboratoire toujours assurant le dépistage de la malaria et des parasitoses intestinales. Un petit centre-relais à St Victor, supporté par Médecins du Monde, oriente les malades selon la gravité des cas vers les Abricots ou Jérémie. Seuls des agents de santé et des matrones sont présents dans les autres sections communales malheureusement dépourvues de structure d’accueil. Fourniture de médicaments à prix modiques par Médeçins du Monde, USAID/MSH (dépistage et traitement du SIDA), les Mennonites (dépistage et traitement de la tuberculose). Des médecins et infirmiers cubains assurent des soins dans le cadre d’une coopération avec le gouvernement haïtien.

Services :
Electricité : Pas d’électricité desservant le village ni les sections communales. Deux ou trois maisons utilisent l’énergie solaire ou des groupes électrogènes. Dans l’ensemble la population utilise la lampe à pétrole pour l’éclairage.
Eau Potable : Des captages de source ont été réalisés dans certaines zones des sections communales alimentant de petites agglomérations. Mais endommagés par des averses répétées au cours des années, ils débitent une eau de très mauvaise qualité. Ainsi à l’Anse-du-Clerc, l’eau des fontaines est pratiquement polluée. Au village des Abricots le captage a été fait à un point de résurgence de la Source Dérangé, . En saison pluvieuse, l’eau coule boueuse dans les robinets des fontaines provoquant des cas de diarrhée et de dysenterie.
Téléphone : Il existait un service public de télécommunications (Teleco) devenu inopérant en l’année 2001. Aujourd’hui grâce aux opérateurs de téléphonie mobile, en particulier Digicel, la commune est reliée au reste du pays et au monde entier.

Médias : Il existe une station de radio FM « Vwa Peyizan Abriko », de type communautaire, assurant un travail d’information, d’éducation et d’animation. Malheureusement elle ne peut être captée par toutes les sections communales. Coutumes, Sports et Loisirs : Un ensemble de tradition où se mêlent culture, sport, loisirs pour déterminer une manière de vivre.
La Fête des rois, le 6 janvier : prétexte à la paysannerie d’inviter la « ville » à des agapes fraternelles ;
Ara (L’équivalent du rara du Département de l’Ouest) Réunion jeudi saint pour une soirée de combat, lutte libre, afin de désigner un champion pour la région. Tout de suite après, danse pingué, survivance des danses indiennes et tournee de visite des notables des régions avoisinantes,ce jusqu’au matin du samedi saint. Cérémonie du « lave je » a la rivière aux abords du marche de Kalem puis dispersion ;
Ti Pâques : un pendant à la fête des rois a lieu le dimanche après les Pâques. Bamboches et bombance paysannes pour mettre fin au jeûne du temps carême ;
Vacances d’été : Fêtes récréatives partout dans les sections communales avec kermesses, bal,championnat de football etc. Cela durant pratiquement trois mois ;
Carnaval avec au dernier jour des jeux de masques pour figurer les trois étapes du peuplement d’Haïti. Des masques habillés de boue rouge, de boue blanche et de boue noire ;
Gaguere : Loisir principal des hommes. Prétexte à des foires hebdomadaires de septembre à Avril ;
Sarclage du cimetière : grand foire annuel lors du nettoyage du cimetière de Spebak ;
Trois jours de festivités et d’échanges économiques.

De superbes plages agrémentent les côtes à l’Anse-du-Clerc, aux Abricots et à proximité de la Seringue. Enorme potentiel touristique qui, durant les vacances, donne lieu à des animations (baignade, bal, concours de natation, de voile,de pêche).

Infrastructures Routières, Portuaires et Aéroportuaires : Déficit patent de voies de communication. Reliée seulement en 1962 au réseau routier national, Abricots est en fait pratiquement isolé des autres communes proches. Et le village communique difficilement avec ses sections communales (manque d’accès) à cause du relief et des risques sur les sentiers de montagne. Pas de percement sur Dame-Marie ni sur Chambellan ni sur Moron, villages situés à environ 20 et 5 kilomètres de Abricots. Le tronçon de route Bonbon-Abricot est coupé par endroits par les pluies. Le tronçon reliant Bonbon à Jérémie, récemment réhabilité, a été endommagé par les récentes pluies. Au niveau maritime la situation n’est pas meilleure. Pas de port aménagé. En période de Nordée l’embarquement et le débarquement sont rendus impossibles, faute de quai, par la mer démontée qui rend dangereuse la fréquentation de la baie. D’où énormes difficultés pour acheminer les produis agricoles vers les marchés extérieurs entraînant d’une part un gaspillage certain des produits et de l’autre un manque à gagner pour les cultivateurs qui de plus en plus abandonnent l’agriculture, leur principale activité. Il existe deux pistes d’atterrissage non loin des Abricots. A Numéro 2 (Jérémie) et à Gourdin (Dame-Marie) à environ 17 km chacune. Mais ces pistes, rudimentairement aménagées, sont des dessertes précaires, faute de routes praticables en tout temps.

Environnement : La situation de l’environnement devient de plus en plus préoccupante : Les paysans délaissent la terre pour s’adonner de plus en plus à la production de charbon déboisant ainsi les mornes et érodant la terre. La production du pois et du manioc, culture prohibant la couverture végétale, accentue encore davantage le phénomène du déboisement. L’absence d’une politique d’extension des plantations de café et de cacao qui réclament une abondante couverture végétale, la mévente de ces denrées sur le marché local, régional et international conduisent les paysans à abandonner ces cultures et à les remplacer par celle du pois dans les hauteurs. Des zones entières telles Citerne Matin, Cadoche, le plateau de Pavrette, les pentes Sud de St Victor ont été ainsi dévastées. Il faut souligner que ces zones constituent des bassins versants. D’où non renouvellement et non reconstitution des nappes phréatiques, assèchement des sources et diminution du débit des rivières. D’où encore érosion entraînant le dévalement de la pierraille vers les plaines recouvrant les alluvions fertiles jusqu’à provoquer un début de désertification. Des pans entiers de mornes déboisés deviennent impropres à la culture.
Drainage : Aux Abricots et à l’Anse-du-Clerc il n’existe aucun système de drainage. Compte tenu de la topographie des lieux cela n’est pas sans danger car les deux villages sont situés en contrebas de mornes et au niveau de la mer. En saison pluvieuse les eaux de ruissellement dévalent les collines à l’Est et inondent les villages. L’eau stagne pendant des jours ou des semaines occasionnant des épidémies de malaria.Au village des Abricots la mer, souvent déchaînée, refoule les eaux en crue de la rivière qui inonde les parties les plus basses dont le Mahot qui devient u ne zone infestée de moustiques.
Sanitation : De sérieux problèmes sanitaires existent au niveau de l’évacuation et du traitement des déchets dans le village des Abricots. La multiplication de latrines par la G.T.Z, les Médecins du Monde et les Mennonites, avait apporté une solution à ces problèmes. Mais très vite les latrines creusées à faible profondeur ont été saturées et la population s’est habituée à utiliser les deux extrémités de la plage.Il existe un service de voirie au niveau de la mairie mais n’ayant pas la capacité de traiter les ordures ménagères et les détritus que génèrent les jours de marché. Il s’ensuit donc une utilisation de la plage comme décharge publique.

martes, 5 de mayo de 2009

La ville de Jérémie ou Cité des Poètes.

C’est la ville naquit de naissance du père d’Alexandre Dumas. Chef -lieu du Département de la Grande Anse. Jérémie est devenue tristement célèbre à la suite du massacre de quelques-uns de ses habitants, dont des parents de certains membres du groupe "Jeune Haiti".

Nom des habitants : Jérémiens, des habitantes : Jérémiennes

La ville de Jéremie est située sur la côte Ouest sur la mer des Caraïbes. Latitude Nord : 18:65°, Longitude Ouest : 74:12°

Attractions tourisques :

Le Fort Marfranc, construit pour défendre Haïti contre un retour possible des Français.

L’Habitation Latibolière où naquit le père du poète français Alexandre Dumas.

Désastres naturels :

Ville pratiquement isolée du reste du pays, à cause d’un réseau routier déficient, Jérémie a été frappé par les cyclones plus d’une vingtaine de fois, certains causant des dégâts considérables, à retenir :

- Le cyclone du 28 Septembre 1873, celui du 12 septembre 1875 ;

- Le cyclone Hazel le 11 octobre 1954 ;

- Le cyclone Ella de 1958, Cléo le 24 Octobre 1964 ;

- Le cyclone Allen le 5 Août 1980 ;

- Le dernier demeure le cyclone Gordon en 1994.

Distance des autres villes et communes :

- Port-au-Prince : 280 km par voie terrestre, mais les routes sont très difficilement praticables.

- Cap-Haitien : 567 km.

- Cayes : 97 km